Le rêve d’une retraite anticipée
L’indépendance et la liberté sont les maîtres mots dans la vie de Stephan Ganzoni – des valeurs que sa préretraite lui permet de vivre encore davantage. Son histoire montre combien on peut réaliser à petits pas et quel rôle un souper a joué sur la voie de sa retraite anticipée.
Les premiers rayons de soleil de la journée sur le visage, le vrombissement agréable d’une Harley Davidson dans les oreilles et juste au bord de la route du col s’écoule gaiement le ruisseau montagneux. C’est pour ces moments que vivent Stephan et Monika Ganzoni. Dès qu’ils le peuvent, ils chevauchent leur moto dans les virages des cols alpins. Ni la vitesse ni la performance ne leur importe: ils aiment la conduite tranquille. Stephan explique: «Nous préférons prendre la route en basse saison ou pendant la semaine, quand il y a moins de circulation.» C’est malheureusement trop rarement le cas, remarque Monika.
Les premiers rayons de soleil de la journée sur le visage, le vrombissement agréable d’une Harley Davidson dans les oreilles et juste au bord de la route du col s’écoule gaiement le ruisseau montagneux. C’est pour ces moments que vivent Stephan et Monika Ganzoni. Dès qu’ils le peuvent, ils chevauchent leur moto dans les virages des cols alpins. Ni la vitesse ni la performance ne leur importe: ils aiment la conduite tranquille. Stephan explique: «Nous préférons prendre la route en basse saison ou pendant la semaine, quand il y a moins de circulation.» C’est malheureusement trop rarement le cas, remarque Monika.
Un souper avec un couple d’amis a déclenché cette réflexion. Ce dernier envisage de se retirer progressivement de la vie active. Un modèle qui semble attractif pour Stephan. On approche lentement mais sûrement de la troisième phase de vie, argumente le couple. Il est important, selon eux, d’y réfléchir. «Quoi qu’il y ait des sujets de discussion plus intéressants que les finances et la prévoyance», remarque-t-il en faisant un clin d’œil.
Le souper en question avec le couple d’amis remonte déjà à un certain temps. Mais le souhait d’une plus grande liberté avec l’âge est resté. Ces derniers temps, Stephan et Monika se sont consacrés intensivement à leurs finances et ont rêvé ensemble de tours en moto autour d’un verre de vin rouge. Cependant, de nombreuses questions subsistent.
Pendant sa carrière, Stephan a régulièrement investi du temps et de l’argent dans des formations continues. Il en profite aujourd’hui sous la forme d’un revenu confortable. En revanche, cela a limité ses possibilité d’épargne par le passé. Par ailleurs, de petites lacunes de revenu sont survenues en raison du travail partiel. Après avoir fait l’état des lieux de ses finances, il se demande sérieusement s’il peut se permettre une préretraite: «Outre le temps libre, la sécurité financière m’importe tout autant.» Il ne voulait en aucun cas mettre cela en péril.
Un rendez-vous avec son conseiller en prévoyance personnel soulève à première vue davantage de questions qu’il n’apporte de réponses. Pourtant, Stephan a franchi une première étape. «Cela prend un certain moment avant d’avoir une vue dégagée. Mais le fait d’obtenir de la clarté sur les possibilités financières apporte aussi de la sécurité», constate-t-il soulagé.
Ces possibilités sont aussi étonnement variées. Stephan a travaillé pendant plusieurs années à temps partiel, mais a toujours conservé un taux d’occupation d’au moins 60 %, ce qui a seulement engendré de petites lacunes de prévoyance. Dans le même temps, il possède plusieurs comptes du pilier 3a. Bien qu’il n’ait commencé à effectuer des versements qu’à l’âge de 36 ans, il a épargné un avoir considérable. Lors d’un autre rendez-vous avec son conseiller en prévoyance, Stephan et Monika comparent différentes possibilités. Après mûre réflexion, Stephan opte pour un modèle combiné de retrait de capital et de rente. Grâce à son avoir du 3e pilier, plus rien ne s’oppose à la préretraite.
Quelques années plus tard, nous rencontrons de nouveau Stephan et Monika. Ils sont tous les deux à la retraite et profitent pleinement de tours en moto à deux. «Nous avons établi un budget pour le temps après la retraite», explique Stephan. Il a retiré une partie de sa prévoyance sous forme de capital qu’il a réinvesti avec une stratégie de placement basée sur des objectifs.
«Si je pouvais décider à nouveau aujourd’hui, j’aurais certainement pris parfois une autre décision», déclare Stephan pour conclure. Cependant, une certaine flexibilité est possible, selon lui, à la retraite via une planification minutieuse et des versements disciplinés. Il reste ainsi plus de temps pour se consacrer à sa Harley et à l’entraînement de football avec les juniors.