Les finances et la prévoyance sont des thèmes spécifiques aux hommes. Ce n’est pas un cliché mais la réalité. Concernant le Gender Pension Gap, ceci est problématique: en Suisse, les femmes obtiennent pour leur retraite un tiers en moins que les hommes. Les raisons sont variées: égalité des salaires, naissances d’enfants, travail à temps partiel. Même si la lacune de prévoyance vieillesse spécifique au genre est de moins en moins grande, l’inégalité reste énorme au cours des prochaines décennies. La bonne nouvelle: les femmes peuvent faire quelque chose.
La prévoyance n’est pas un sujet particulièrement apprécié. Chez les femmes encore moins que chez les hommes; en général, elles se penchent plus tard sur la question. Elles ont également moins de connaissances sur les finances et la prévoyance. Elles n’ont souvent pas conscience des conséquences financières d’un mariage ou de la naissance de leur premier enfant, notamment en ce qui concerne la retraite. Les conséquences sont fatales: en moyenne, les femmes subissent des pertes de retraite de 37%.
Pourquoi, à la retraite, les femmes en Suisse perçoivent-elles de nos jours un tiers en moins que les hommes? Les raisons sont multiples: d’une part, les femmes gagnent moins que les hommes. Leurs salaires pour le même travail sont moins élevés – en Suisse, la différence est de 20%. De plus, les femmes travaillent plus souvent à temps partiel. Enfin, elles fournissent la plus grande part du travail de care et ménager. Elles n’obtiennent pas d’argent pour le travail ménager et la garde des enfants, mais des bonifications pour tâches éducatives, qui influencent positivement le montant de la rente AVS.
Le problème est que seul le travail rémunéré compte pour la retraite. Cela mène à de gros désavantages dans le système des assurances sociales, et notamment à une rente minimale. Les personnes n’exerçant pas d’activité lucrative ne peuvent pas non plus payer dans la caisse de pension ni dans le pilier 3a. Résultat: les femmes tombent dans la dépendance. 56% des femmes ne peuvent pas subvenir seules à leurs besoins.
Alors, comment les femmes peuvent-elles combler cette lacune financière? En assumant leurs responsabilités et en s’occupant le plus tôt possible des questions de prévoyance, elles posent les jalons pour des retraites maximales. Si par exemple une femme est consciente de l’ampleur d’une pause bébé et d’une réduction consécutive de son taux d’occupation, elle peut prendre les mesures correspondantes à temps.
Une fausse pudeur ou une prétendue incertitude quant aux thèmes de la prévoyance et des finances ne doivent donc pas empêcher les femmes de préparer leur avenir. Elles doivent être courageuses et faire le premier pas. À cet égard, elles ne peuvent pas faire d’erreur. Il n’y a pas de mauvaise prévoyance ni la solution de prévoyance. Nos conseillères et conseillers vous aident et vous accompagnent étape par étape.
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