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Création d’entreprise: un processus simple en Suisse Twiice SA
  • Histoire de la fondation
  • Difficultés rencontrées lors de la fondation
  • Apprentissages
Découvrir l’histoire de Twiice
Isabelle Kaiser, équipe agile PME 17 mai 2022 Stories de créateur
La start-up Twiice développe des exosquelettes pour redonner aux paraplégiques une partie de leur mobilité perdue. Son premier modèle, qui sera bientôt soumis à un test clinique en vue de sa mise sur le marché, veut être accessible au plus grand nombre, grâce à un service partagé.

Une passion pour la robotique apparue dès le plus jeune âge

Tristan Vouga est tombé amoureux de la robotique enfant, lors d’une visite au Technicum du Locle. Au détour d’un atelier de construction de circuits électriques, le coup de foudre fut immédiat, et la passion se transformera en études de microtechnique à l’EPFL. S’ensuit un travail de master à l’Université de Duke (USA) sur la conception d’un exosquelette pour une interface cerveau-ordinateur, soit une neuroprothèse contrôlée par la pensée. Après un doctorat à l’EPFL, Tristan Vouga fonde Twiice en décembre 2020, pour que le fruit de ses recherches bénéficie directement aux personnes souffrant de handicap.

«Le domaine du handicap est très difficile à naviguer, à comprendre, à gérer.»

La tâche ardue de fonder une entreprise dans le monde du handicap

La création d’une société n’est pas exempte de défis et d’écueils. «Il faut écrire une nouvelle histoire sur une grande page blanche», explique Tristan Vouga. Ce qui nécessite de naviguer dans l’incertitude, tout en sachant s’adapter et gérer des situations changeantes. D’autant plus que le handicap est un milieu difficile à saisir; il faut tenir compte des nombreux aspects juridiques, du remboursement aux autorisations de mise sur le marché.

Dans cette aventure, le jeune directeur a toutefois pu compter sur l’aide de son co-fondateur, Roland Loos. Ce dernier lui a fait profiter non seulement de son expérience d’entrepreneur, mais aussi de sa vision du handicap. Des difficultés qu’il connait personnellement puisque son fils est atteint d’une lésion de la moelle épinière. Lors de ses débuts, Twiice a également bénéficié du soutien de précieux partenaires, dont la Bâloise qui a toujours été disponible pour répondre aux questions. Un gain de temps et d’énergie inestimable pour la jeune entreprise.

«Notre credo, c’est de démocratiser les exosquelettes, de les rendre plus accessibles.»

La plus-value apportée par l’exosquelette Twiice

Destiné aux personnes souffrant d’une lésion de la moelle épinière, l’exosquelette est une «structure portée comme un pantalon». L’utilisatrice ou l’utilisateur est soutenu par des béquilles, nécessaires pour se stabiliser, mais aussi pour contrôler l’exosquelette au moyen de quatre boutons. «Le plus grand défi de la robotique endossable, c’est l’humain», affirme l’entrepreneur. En effet, «l’appareil doit interagir de manière très coordonnée avec les pilotes, et ce, autant au niveau physique que comportemental». Lors de la conception des exosquelettes, les ingénieurs doivent donc anticiper et prévoir les différents comportements des utilisateurs, leurs envies et leurs spécificités. 

Comme Twiice veut démocratiser l’accès aux exosquelettes et que la technologie reste encore coûteuse, les appareils ne seront pas conçus sur mesure. Ils seront partagés entre plusieurs personnes, à travers un modèle de service.  

«Pour les innovations technologiques, c’est important de tomber amoureux des problèmes, et non des solutions que l’on développe.»

Un avenir prometteur

Des étapes importantes marqueront le proche avenir de la société vaudoise. Le test clinique de leur prototype approche à grands pas: l’exosquelette sera évalué par douze personnes, en collaboration avec le Centre suisse des paraplégiques de Notwill. L’objectif? Vérifier la sécurité et l’efficacité du dispositif médical, s’assurer qu’il permette à une personne paralysée de remarcher sans présenter de danger ni d’effets secondaires. Cette phase décisive doit déboucher sur l’autorisation de Swissmedic pour la mise sur le marché de l’exosquelette. Un tournant pour Twiice. 

La start-up ne s’arrêtera toutefois pas en si bon chemin: ses ingénieurs planchent déjà sur les prochaines générations. Car il est important de concevoir les produits que les gens veulent et qui répondent à leurs besoins. Les modèles de demain devraient donc permettre une utilisation des appareils complètement indépendante et autonome, sans béquilles et sans assistance externe. Ce projet ambitieux est synonyme d’avancée majeure et d’espoir pour les personnes handicapées. Et pour Twiice.

Des exosquelettes pour une liberté retrouvée

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